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Evan Rachel Wood raconte les violences conjugales qu’elle a subies devant la Commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants pour qu’une loi en discussion soit adoptée dans les 50 états Américains

La comédienne explique avoir subi des violences conjugales et des viols. Sept ans après avoir vécu cet enfer, Evan Rachel Wood a été diagnostiquée en état de stress post-traumatique.

Parce que un viol ne dure pas que le temps de son accomplissement mais détruit souvent ensuite à petit feu la victime sur oute une vie.
Parce qu’en France un violeur risque au maximum 15 ans, que la moyenne des condamnations prononcées est de 8 ans et trois mois ce qui avec les remises de peine donne une privation de liberté effective d’environ 5 ans, ce qui n’est pas cher payé pour avoir ruiné une vie.

Quelques chiffres

-31% des auteurs sont connus mais ne font pas partie du ménage de la victime ;

-31% des auteurs sont les conjoints vivant avec la victime au moment des faits ;

-21% des auteurs font partie du ménage mais ne sont pas le conjoint ;

-17% des auteurs sont inconnu de la victime.

11% des victimes seulement portent plainte, et 13% déposent une main courante.

Ce que dit la loi
Les violences sexuelles portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne notamment à son intégrité physique et psychologique.
Elles sont l’expression de la volonté de pouvoir de l’auteur qui veut assujettir la victime.
Le responsable de l’agression sexuelle est l’auteur quelles que soient les circonstances de la violence sexuelle.

Les conséquences pour les victimes quelle que soit la forme de la violence sexuelle sont importantes, nombreuses et durables, notamment anxiété, trouble du sommeil et/ou de l’alimentation, peurs intenses, la culpabilité, dépression, isolement, conduites à risque ou agressives… Ces manifestations sont propres à chaque victime et sont variables dans le temps. La victime doit être aidée et accompagnée.

La contrainte suppose l’existence de pressions physiques ou morales. Par exemple, elle peut résulter de l’autorité qu’exerce l’auteur sur la victime. La menace peut être le fait pour l’auteur d’annoncer des représailles en cas de refus de la victime. Il y a recours à la surprise lorsque par exemple la victime était inconsciente ou en état d’alcoolémie.

La loi distingue le viol des autres agressions sexuelles.

Le viol
(Article 222-23 à 222-26 du code pénal)

Le viol est un crime.
Il est défini par le code pénal comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. » Tout acte de pénétration sexuelle est visé : buccale, vaginale, anale, par le sexe, par le doigt, par un objet.

La peine encourue est de 15 ans d’emprisonnement. Elle est de 20 ans d’emprisonnement si le viol est commis avec une ou plusieurs circonstances aggravantes. En voici quelques unes:

si l’acte a été commis par le conjoint, le concubin ou le partenaire lié à la victime par un Pacs ou ex-conjoint, ex-concubin ou ex-pacsé ;
lorsque la victime a été mise en contact avec l’auteur des faits par Internet,
si la victime était particulièrement vulnérable (personne infirme, malade, enceinte) ;
si l’acte a été commis sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants ou avec l’usage ou la menace d’une arme ou encore par plusieurs personnes (auteur ou complice) ;
si l’acte a été commis, dans l’exercice de cette activité, sur une personne qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle..
La juridiction compétente est la cour d’assises. La victime peut demander le huis clos.
La victime majeure doit déposer plainte dans un délai de 20 ans après le viol. Ce délai est porté à 20 ans après la majorité de la victime si le viol a été commis sur une personne mineure.
Au-delà de ce délai, les faits sont prescrits.

Les agressions sexuelles
(Article 222-27 à 222-30 du code pénal)

Les agressions sexuelles autres que le viol sont des délits.
Elles sont définies comme « un acte à caractère sexuel sans pénétration ommis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise ». Il peut s’agir par exemple de caresses ou d’attouchements de nature sexuelle.

Depuis 2013, constitue également une agression sexuelle « le fait de contraindre une personne par la violence, la menace ou la surprise à se livrer à des activités sexuelles avec un tiers » (Article 222-22-2 du code pénal).

La peine encourue est de 5 ans et de 75 000 € d’amende. Elle est augmentée jusqu’à 7 ou 10 ans lorsque l’agression est commise avec une ou plusieurs circonstances aggravantes mentionnées ci-dessus pour le viol.

La juridiction compétente est le tribunal correctionnel.

La victime majeure doit déposer plainte dans un délai de 6 ans après l’agression sexuelle. Au-delà, les faits sont prescrits.

Ce délai est porté à 20 ans après la majorité de la victime si l’agression sexuelle a été commise sur une personne mineure de moins de 15 ans. C’est-à-dire que la victime peut porter plainte jusqu’à ses trente-huit ans. Il en est de même pour les atteintes sexuelles sur mineur.e de moins de 15 ans commises notamment par ascendant ou toute personne ayant autorité, par une personne qui abuse de son autorité que lui confèrent ses fonctions.

Pour les autres agressions sexuelles commises sur un.e mineur.e le délai est porté à 10 ans C’est-à-dire que la victime peut porter plainte jusqu’à ses vingt-huit ans.Au-delà, les faits sont prescrits.

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