Victime d’une double excision, cette Guinéenne a décidé de consacrer sa vie à militer contre cette barbarie.

En Guinée, 97% des femmes sont encore excisées.
Et c’est un problème qui nous concerne directement lorsqu’on lit le témoignage de cette enseignante:
« Durant ma carrière de prof,  je me suis retrouvée plusieurs fois face à des jeune filles de 12, 13 ans qui découvraient ce qu’était un clitoris et s’apercevaient alors qu’elles n’en avaient plus… ici, en France. Les excisions sont souvent faites lorsqu’elles sont petites et confiées à la grand mère pendant les vacances. »

ou cette confidence d’une Malienne:
« Moi J’ai eu la chance de ne pas être excisées. Avant j’avais honte de mon clitoris et j’osais pas me déshabiller devant mes copines car elles étaient toutes excisées. En cette époque là une fille non excisée était comme une malédiction. Mes parents viennent de Toumbouctou mais moi je suis née à Bamako et grandit laba la capitale du Mali. Cette acte est toujours pratiqué au Mali et C’est très humiliant de ne pas être excisée, je me rappelle un jour quand j’avais 16 17 ans J’ai voulu le faire moi même je me suis caché dans les toilettes avec une lame bien tranchant et quand je me suis touché le clitoris juste une 10e de seconde J’ai eu la plus mal de toute ma vie. Cet à ce moment que J’ai eu conscience des douleurs atroce que mes copines on dû ressentir. Jusqu’à ce jour J’ai jamais raconté cette histoire à personne et J’ai toujours fais semblant d’être excisée devant mes copines et aucune d’elles ne connaissent la vérité. L’excision au Mali est un sujet tabou entre les gens, personne n’ose en parler. Même moi j’étais complexé devant mes copines de dire que j’étais pas excisée, et par peur d’être rejeté. Désolé pour cette longue commentaire mais ça été pour moi une confidence et faire sortir un peu ce que j’avais sur le coeur. »